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Hommage à la mémoire du Lieutenant Yves Schoen.

dimanche 22 mars 2009, par Hélie de Saint Marc


Le 18 février 1959, le lieutenant Yves Schoen, chef de SAS de l’Alma, commune située au sud-est d’Alger était tué dans un accrochage avec un groupe de rebelles armés. Il est inhumé au cimetière de la Croix-Rousse à Lyon.

Le lieutenant Yves Schoen était le fils du Colonel Paul Schoen Le colonel Paul Schoen du SLNA au comité Parodi

Pour le cinquantème anniversaire de sa mort, sa famille Madame Isabelle Maraval et le Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc son beau-frère lui rendent le 24 mars un hommage familial d’ordre privé auquel sont associés ses anciens camarades de promotion, les anciens officiers SAS et les anciens combattants de la région lyonnaise.

Miages-djébels s’associe à cet hommage à la mémoire de cet officier dynamique d’exception. Le lieutenant Schoen avait établi un contact naturel avec la population dont il maitrisait la langue. Il parlait courament l’arabe.

Voir l’avis paru dans le Progrès de Lyon : http://www.leprogres.fr/fr/region/l...

"En juillet 1957, le lieutenant Schoen devient chef de SAS à l’Alma, où il fait preuve d’éminentes qualités d’administrateur, de diplomate et de chef militaire. En 19 mois il produit un travail considérable dans tous les domaines : scolarisation, développement économique, assistance médicale, infrastructure routière. Sa mort au combat est vivement ressentie par la population musulmane et par les officiers SAS." écrit sa fille Isabelle Schoen, quarante ans plus tard (elle n’avait que 3 mois au décès de son père). Elle découvre la personnalité de son père, grâce à 200 lettres, à de nombreux témoignages d’officiers SAS, et à des recherches dans les archives d’outre-mer à Aix. L’oeuvre de son père lui a permis de soutenir un mémoire de 348 pages pour sa maîtrise d’histoire " Itinéraire d’Yves Schoen à travers ses lettres". Université de Franche-Comté. Directeur : Olivier Dard.


Hommage au lieutenant YVES SCHOEN,

Chef de la SAS de l’Alma en ALGERIE.

Par analogie avec « les officiers des Affaires indigènes » du Maroc et en raison des bons résultats obtenus, les Sections Administratives Spécialisées (SAS) ont été créées en 1955 dès le début de l’insurrection algérienne par le gouvernement de la IV° République, pour être rattachées au service des Affaires Algériennes qui dépendait du ministère de l’Intérieur.

Elles avaient pour mission « d’administrer les populations et d’organiser le développement des territoires passant sous la responsabilité de l’armée française ». L’expérience montre que peu de Français, même ceux de la génération du feu en Algérie, connaissaient l’existence et le travail réel qu’accomplissaient ces officiers, sous-officiers, supplétifs indigènes - les moghaznis - qui assuraient leur sécurité, et les personnels civils attachés à leur bon fonctionnement.

Soixante-treize officiers SAS ont été tués dans l’accomplissement de leurs missions dont Yves Schoen. Il était Saint-Cyrien de la promotion « de Lattre de Tassigny » 1951/1953, et nommé lieutenant, il commandait la SAS de l’Alma au sud-est d’Alger. « Le 18 février 1959, on apprend qu’un groupe de rebelles armés se trouvent à la limite de la SAS. Le lieutenant Yves Schoen se porte immédiatement au fond de l’oued où se trouvent les rebelles, avec ses moghaznis et une équipe de harkis du 2e Dragons. Débouchant à un virage du ravin, il est tué par un tir à bout portant... Un harki blessé à côté de lui rapportera ses dernières paroles : " Ana mat" qui veut dire ’’je meurs" en arabe dialectal ».

Le commandant Hélie Denoix de SaintMarc, son beau-frère, a écrit : « Yves croyait en une Algérie égalitaire, à une terre qui deviendrait une nouvelle Carthage où les différentes communautés auraient pu vivre en paix. Son engagement absolu, fervent, forçait le respect. »

L’épouse, Jacqueline, et la fille, Isabelle, du lieutenant Yves Schoen ont souhaité commémorer le cinquantième anniversaire de sa disparition et rendre un « admirable hommage à un apôtre de l’aide humanitaire en Algérie » comme le définit le général Maurice Faivre.

Le 23 mars à Lyon, après une messe à la chapelle des Augustines, une cérémonie a eu lieu au cimetière de la Croix Rousse dans le 4e arrondissement de Lyon où Yves Schoen est enterré. Le préfet de la région Rhône-Alpes et le gouverneur militaire de Lyon, s’étaient fait tous deux représenter, respectivement par M. le préfet de Fürst et le lieutenant-colonel de La Bourdonnay.

Etaient également présents le directeur de l’ONAC du Rhône, des camarades de la promotion d’Yves, une centaine d’anciens des SAS, des EMSI, des rapatriés d’Algérie et des présidents d’associations d’anciens combattants, tous venus accompagner les membres de sa famille, tous ses camarades de promotion venus avec le général François Lescel. Merci à Daniel Abolivier, président des Anciens des SAS, et enfin merci à vous tous, anciens combattants d’Afrique du Nord, harkis, moghaznis, rapatriés pieds-noirs et vous ses amis proches qui l’ont connu et dont certains sont venus aujourd’hui de très loin. Les drapeaux de l’Ordre de la Légion d’Honneur et de l’UNACFM pour les harkis encadraient sa tombe.

S’exprimant sans papier et d’une voix assurée, son épouse Jacqueline a rendu ce bel hommage : « Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie, Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie. Ces paroles de Victor Hugo me sont spontanément venues à l’esprit lorsque nous avons décidé avec ma fille Isabelle, de célébrer le cinquantenaire de la mort de son père avec vous tous.

Il est bon, il est apaisant de se retrouver autour du souvenir d’Yves avec ses compagnons d’armes. (.u) Tous,par votre présence, vous manifestez la volonté de ne pas laisser tomber dans l’oubli l’épopée si brève des officiers SAS et de leurs moghaznis. (…)

Cinquante ans, c’est à la fois très long et très court. Très long parce que cinquante ans c’est toute une vie. Une vie qu ’Yves voulait mettre au service d’un idéal exigeant : celui des officiers SAS, une œuvre dont il a eu à peine le temps de jeter les premiers jalons. (...) L’un de ses camarades de promotion des Affaires Indigènes qui avait comme lui une connaissance profonde du monde arabe, de son langage et de sa culture, disait de lui après sa mort : "Sans débordement d’imagination, je conserve de lui l’image d’un héros, de ces jeunes officiers ardents qui savent faire apprécier, aimer une venue et une civilisation. »

Cette cérémonie de très haute tenue aura également permis de centrer un nouvel éclairage sur l’expérience des SAS en Algérie, et sur les actions des hommes qui les ont servies.

JACQUES NARDIN.

Président de la Délégation Rhône-Alpes des Anciens des Affaires Algériennes et Unités territoriales dites les SAS.

Membre de l’UNC de la section d’Ecully et ses environs (Rhône).

Article paru dans la voix du combattant N° 1745 de mai 2009.


Hélie de Saint Marc dans son ouvrage « Mémoires. Les Champs de braises », brosse le portrait d’un jeune officier SAS rencontré dans l’Atlas blidéen. Par pudeur il ne le nomme pas. Les proches n’ont pas besoin de nom. A la lecture, ils savent qui est cet officier ardent.

Ce texte en lui-même symbolise le drame de cette jeune génération d’officiers. Engagés dans le conflit algérien, ils ont donné ce qu’ils avaient de meilleure, certains comme Yves Schoen ont même sacrifié leur vie, en défendant la cause et l’avenir de la population qui leur était confiée.

« Le lieutenant de la SAS.

L’automne est une saison miracle en Algérie. La touffeur a disparu. La poussière est retombée. La lumière rasante traverse l’air limpide des montagnes. Le paysage ridé de l’Atlas blidéen était habillé de reflets et d’ombres tentaculaires. J’aimais la grande paix du sud, bleue et ocre, ses étendues consumées. Nous étions en 1956, dix-huit mois après notre installation à Zéralda. Le régiment avait terminé, sans grand résultat, une opération dans une région dépeuplée et aride, aux dénivelés éprouvants. Les groupes FLN se morcelaient à notre approche et refusaient le contact. Ma compagnie s’était regroupée près d’un poste, du côté de l’oued Isser. Quelques baraques entourées de défenses sommaires, dans une large vallée de cailloux, où ici et là perçaient des arbustes étiques et des maquis clairsemés. Chaque plante sèche, tordue, était une victoire de la vie contre les éléments.

Nous nous trouvions à cinq cents mètres d’un groupe de mechtas, où était installée une SAS (Section Administrative Spéciale), une structure créée en 1955 à l’instigation du gouverneur général de l’Algérie, Jacques Soustelle. Disposant d’un « maghzen » composé de plusieurs dizaines d’hommes recrutés dans la région, le chef de SAS avait en charge un secteur et ses habitants : administration et suivi des populations, contrôle de la région, maintien de l’ordre, opérations en liaison avec l’état-major, etc. Les SAS pouvaient abriter le pire ou le meilleur, selon l’officier qui en avait la charge. Certains se comportaient en petits dictateurs et ne reculaient devant aucun procédé, d’autres n’étaient pas à la hauteur et s’affolaient. Mais la plupart étaient volontaires et, à vingt-cinq ou trente ans, se lançaient avec passion dans cette tâche complexe qui demandait des qualités multiples d’administrateur, de curé, d’instituteur et de soldat.

Le chef de la SAS me rendit visite. C’était un lieutenant juvénile, ardent, affairé, très conscient de ses responsabilités. Il avait ce visage pur et lisse des saint-cyriens. Nous étions assis sur un tas de pierres, une gourde à la main. Je lui demandai ses impressions. Il était volubile, heureux comme je l’avais été six ans plus tôt à Talung.

  • Notre officier de renseignement est remarquable. Il a un contact immédiat avec les populations. Il se balade où il veut le jour, la nuit. Les rebelles ont essayé d’implanter une organisation administrative clandestine. On l’a su tout de suite.
  • Que dites-vous aux musulmans ?
  • On leur dit qu’il faut s’engager avec nous ; que le FLN c’est la politique du couteau, la misère ; que la France c’est le progrès ; qu’ils peuvent avoir confiance en nous ; qu’on est là et qu’on restera.

Je sentais chez mon interlocuteur une rétractation. Son visage se fermait progressivement, comme s’il était dans un rapport hiérarchique. Il pensait peut-être que j’étais chargé de faire un compte rendu de ses activités.

  • Rassurez-vous, je n’ai pas d’idée derrière la tête. Mais j’ai connu la même chose en Indochine. J’avais à peu près votre âge. Et nous avons dû abandonner ceux que nous protégions.
  • Ici, ce n’est pas la même chose. Il n’y a pas de divisions entières, ni de Chinois. Il y a des Français depuis un siècle. Beaucoup de musulmans rêvent de devenir des Français.
  • Vous leur parlez de politique ?
  • Avec les plus jeunes, surtout. Je leur dis que bien tôt ils voteront dans un collège unique avec les Européens et que la réforme agraire est inévitable.

Je revoyais comme dans un film muet les villages autour de Talung, les anciens, le buste droit et l’œil impassible, devant lesquels je m’inclinais à chaque visite, l’attroupement autour de nous, les femmes et les enfants qui riaient. Je revoyais les visages des deux traîtres que nous avions découverts. Je revoyais l’adjudant Tang me montrant la lettre de son cousin vietminh l’incitant à déserter, mes dénégations de la tête et son sourire. Je revoyais mon brancardage dans la jungle, soutenu par les partisans. Je revoyais les camions qui s’enfuyaient et les villageois qui couraient en pleurant. Les images défilaient sans paroles, mais la musique était la même. A dix ans d’intervalle, le parallèle était stupéfiant.

  • Est-ce que vous vous rendez bien compte de la portée de vos paroles ?
  • Mais, mon capitaine, c’est inévitable. La situation actuelle ne peut plus durer. Au besoin, on poussera un peu. Il y a des centaines de SAS en Algérie. On représente une vraie force. Nous avons ici quelques anciens rebelles qui se sont ralliés. Je parle beaucoup avec eux. Les demi-mesures ne suffiront pas. Ils sont prêts à s’engager si les choses changent vraiment dans ce pays.
  • Vous croyez à l’Algérie française ?
  • Parler de l’Algérie française ou de l’Algérie algérienne est une absurdité. Est-ce que l’on parle de la France française ? Ce pays doit sortir du face-à-face. Notre mission, c’est de donner un sens au mot Algérie et à lui seul.

Le crépuscule tombait. Les légionnaires avaient monté des tentes et allumé des feux. Contraints au silence pendant plusieurs jours, ils riaient aux éclats dans toutes les langues de l’Europe. Des fellahs, vêtus de djellabas, se dirigeaient vers les baraques administratives de la SAS. D’autres s’en éloignaient pour rejoindre un groupe de mechtas, où l’on apercevait encore dans le couchant des laboureurs de pierre et des femmes revenant de la corvée d’eau. Un enfant revêtu d’une couverture grise gambadait avec un bâton derrière quelques moutons sans graisse. Qu’est-ce qui avait changé dans cette vallée depuis des siècles ? Le chef de poste m’invita à partager son dîner. Je ne connaissais pas le nom du jeune lieutenant et je ne l’ai jamais revu. Mais, tard dans la nuit, nous étions encore attablés, à la lumière d’une lampe à pétrole, acharnés à discuter de l’Algérie et de son avenir incertain. »

Hélie de Saint Marc " Mémoires. Les Champs de braises".


Afghanistan : leçons algériennes pour l’Occident. Par Hélie de Saint Marc. Article publié dans le Figaro du 23 mars 2009.

Après la perte d’un soldat français en Afghanistan, l’auteur, écrivain et officier, explique pourquoi les États-Unis et leurs alliés étudient l’histoire de la guerre d’Algérie et des SAS (sections administratives spécialisées) pour en tirer des leçons.

Le passé et le présent sont comme l’eau et l’huile : ils se superposent sans se mélanger.

Nous commémorons ces jours-ci le cinquantième anniversaire de la mort d’Yves Schoen, l’une des figures les plus lumineuses des SAS en Algérie. Dans le même temps, chaque jour nous parviennent des informations venues du Moyen-Orient, de l’Irak et de l’Afghanistan, où nos Soldats se battent et meurent.

Voir la suite de l’atrticle à http://www.miages-djebels.org/spip....

3 Messages de forum

  • Hommage à la mémoire du Lieutenant Yves Schoen. 10 avril 2010 10:12, par Angel BUENO

    J’ai été officier à la SAS de St Pierre St Paul la plus proche de celle de l’Alma de Décembre 1960 à mars 62 et ensuite Chef de SAS à Fort de l’Eau. Auparavant j’avais mes classes au CISM3 à l’Alma. A mon arrivée dans mon affectation SAS les camarades me relatèrent la Tragédie qu’il vécurent lors de la disparition du LT SCHOEN Et unanimement la grande estime qu’ils avaient à son encontre. C’est ma fille qui depuis quelques temps effectue des recherches sur les SAS qui m’a indiqué ce site. Je regrette de ne pas avoir été informé de l’Hommage à la mémpoire du Lt Schoen auquel je me serai fait d’y participer Lt Col BUENO ancien officier des A.A

    • Hommage à la mémoire du Lieutenant Yves Schoen. 6 mai 2010 01:52, par Médecin en Chef Schickelé

      je suis maintenant un très agé Médecin Colonel en retraite (85 ans). Mais à l"époque j’étais le médecin chef du CISM3,poste que j’ai assumé à mon retour d’Indochine , de 1955 à 1959. j’avais dans mes attributions la responsabilité du dispensaire de la SAS de Saint Pierre Saint Paul. tous les matins aprè la visite du Centre. je me rendais à ce dispensaire accompagné d’un infirmier, n’ayant pas de voiture de service, j’utilisais mon Aronde. à la SAS j’avais mon "assistante" Aïcha, fille d’un Mokhazni. et je soulageais de leur souffrance ... nombreux consultants à la quête de quelques cachets ou d’une "piqure". je dois dire que j’avais plus de clients là qu’au CISM.j’ai surtout connu le prédecesseur du lieutenant Schoen. qui en Indochine était dans le bataillon que commandait mon beau-frère (le monde est petit). j’ajoute que avec Aïcha j’ai mis au monde un certain nombre de petits fellouzes de jour comme de nuit. je me souviens avoir assisté sur le terrain d’aviation de Maison Blanche à une prise d’armes à l’occasion du rapatriement du corps du Lt Schoen qui était estimé de tous. je dois dire que je regrette que la situation en Algérie n’ait pas trouvé une issue plus heureuse. j’y ai vécu 4ans avec ma famille. au camp de l’Alma nous étions une grande famille sans problèmes de races ni de religion. une de mes filles est née en 1956 à Maison Carrée. pour l’anecdote les"autorités" du Service du Matériel venaient souvent au Camp Bonvalot et souvent nous avions des soirées animées par Dominique Paturel (la voix de JR) et l’orchestre de la Garnison d’Alger. ayant pris ma retraite à Lyon (ma femme étant d’Ecully). je me serais fait un devoir si j’avais été au courant d’assister à l’hommage rendu à nötre héros

    • Hommage à la mémoire du Lieutenant Yves Schoen. 6 mai 2010 10:39, par Médecin en Chef Schickelé

      complément d’informations au sujet de mon intervention d’hier. (la nuit ferait elle reculer Alzheimer !!). je connaissais le lieutenant Schoen parce que en tant que médecin chef du CISM3 je me trouvais être Médecin-Chef de la Place de l’ALMA par contre je précise bien que j’avais été désigné par ma Direction, pour assurer l’Assistance Médicale Gratuite (AMG) de la SAS de Saint Pierre Saint Paul. l’Officier Commanbdant cette SAS était le Lieutenant Giraud. ce dernier en Indochine était l’Officier de renseignement (OR). du Bataillon de Tirailleurs commandé par mon beau-frère, le chef de bataillon de Clarens (aujourd’hui Général CR). je peux même préciser que ce bataillon attaqué par le Viet Minh a vu son Chef (de Clarens, son OR(Giraud) et son Médecin Le Médecin Lieutenant BARRES faits prisonniers. les trois officiers ont été blessés,de Clarens au genou,Giraud à l’épaule et Barres à la colonne vertèbrale. la commandant viet incommodé par le violent tir d’artillerie effectué à la demande du chef de bataillon. a demandé a ses prisonniers de faire cesser ce tir. ironiquement ,les intéressés ont rétorqués que fantassins ils ignoraient le fonctionnement des radios d’artillerie... les prisonniers d’une nuit ont été délivrés au petit matin par une intervention musclée de la Légion Etrangère.


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