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Les SAS mise en perspective

mercredi 16 décembre 2009, par Claude GRANDJACQUES


Dans l’été, j’ai apporté ma modeste participation à un groupe de travail constitué par l’UNC-AFN pour présenter une exposition sur la guerre d’Algérie (travail d’ensemble supervisé par le général Maurice Faivre). L’inauguration des premières expositions a eu lieu à Annecy et Montbonnot fin octobre 2009.

L’exposition est complétée par une plaquette dont je recommande la lecture, car il s’agit d’un travail remarquable étayé par des recherches minutieuses.

À l’occasion de cette immersion dans le passé, j’ai cherché à comprendre quelles étaient les causes profondes de ce drame humain et des violences qui l’ont accompagné.

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Claude. Conférence sur les SAS à Montbonnot le 29 octobre 2009

Par la suite, dans le cadre d’un cycle de conférences qui accompagnait l’exposition à Montbonnot, j’ai accepté de présenter un exposé sur les SAS.

En préparant le sujet, il m’a paru naturel de donner des éléments de réponse à la question suivante : Pourquoi, a-t-il fallu créer cette institution dans un pays présenté alors comme la France où nous étions présents depuis plus de 130 ans, c’est à dire avant que la Savoie ne devienne française ?

J’ai donc intitulé la conférence « Les SAS mise en perspective ». Dans l’introduction, j’ai répondu à cette interrogation en livrant ce qui me paraît être un des fils conducteurs d’une histoire non officielle qui n’a pas été enseignée à notre génération ; une génération qui a reçu de la France l’ordre de combattre au nom de l’Algérie française avant de recevoir l’ordre de faire demi-tour dans des conditions qui soulèveront toujours des interrogations.

Je mets ce document sur le site sans pour autant prétendre tout savoir au sujet de cette période très complexe où « nos seules vérités, homme, sont nos douleurs ». (Alphonse de Lamartine).

Cependant comme « Il y a loin de la vérité apprise à la vérité vécue ». (Yûssof Murâd), faisons nôtre cette réflexion d’Amadou Hampâté Bâ « Ce qu’il faudrait, c’est toujours concéder à son prochain qu’il a une parcelle de vérité et non pas dire que toute la vérité est à moi, à mon pays, à ma race, à ma religion ».

Pour ceux qui voudraient approfondir le sujet, Pierre Darmon, historien de renom, après avoir croisé de nombreuses sources, vient de publier « Un siècle de passion algérienne. Une histoire de l’Algérie coloniale 1830-1940 ». Son monument de 850 pages nous révèle les contradictions d’une époque où la politique nationale est loin de l’ imaginaire que nous avons de notre pays. Cet ouvrage solide rédigé par un spécialiste de l’histoire de la médecine né à Oran, étaye de façon irréfutable ce que j’ai avancé dans la conférence et qui n’est pas conforme à la vérité de certains auditeurs.

« Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent » (Ken Loach) et regarderons-nous l’avenir sans appréhension.

Pour accéder au texte, cliquer sur la vignette.

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Conf sur les SAS introduction
Introduction de la conférence sur les SAS, mise en perspective.

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