23 novembre 2008, par René ROUBY
C’est particulièrement pour lui et mes camarades morts enchaînés et aussi pour être digne de leur mémoire que je témoigne ici de toutes ces souffrances que nous avons endurées.
Mais notre calvaire ne s’est pas arrêté là, nous avons encore attendu trois jours avant de revenir vers notre prison et, durant le retour, deux autres prisonniers se blesseront au pied, ayant perdu leurs chaussures.
Jean, le premier verra sa jambe se gangrener et mourra dans d’horribles souffrances malgré les misérables soins (...)