Miages-Djebels

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L’enseignement français en Algérie. 1830-1962.

mercredi 11 mars 2009, par Collectif.


Merci au Cercle Algérianiste d’Aix en Provence pour cette rétrospective magnifique et émouvante. Un travail de recherche extraordinaire, bien mis en valeur !....

Cette présentation complètera le témoignage de Jean-Louis Sahut.

Il s’agit, du temps de la présence française, du travail en profondeur accompli par plusieurs générations d’enseignants, au service de la cause des enfants dans le bled.

Un seul souci pour ces exilés loin des villes et du confort : enrichir et former ces enfants avides de connaissances.

http://www.algerie-ecole-1830-1962....


Le site kabyles.net présente de son côté une figure extraodinaire.

Emile MASQUERAY (1843-1894), normalien, est un anthropologue, ethnologue, linguiste et écrivain français. Agrégé d’histoire, il débute sa carrière comme professeur d’histoire à Alger en 1873. Peu après il cotoye de près les berbères kabyles au cours d’un voyage au coeur du Djurdura en 1874 peu après l’insurrection. Il a été un des organisateurs et instigateurs des premières écoles en Kabylie.

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Classe-Kabylie au XIX° siècle

Le site Kabiles.net a mis en ligne toute une série d’articles sur cet humaniste hors norme.

  • Emile MASQUERAY organisateur des premières écoles en Kabylie
  • Nouvelle de Kabylie : Faïouken d’Emile Masqueray
  • Emile Masqueray "Les femmes des Barbares"
  • Emile Masqueray : Tassadit
  • Ecoles françaises en Kabylie au XIXe siècle
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Ecole-manuelle-Ait-Larba-Ait-Yenni

Des documents passionnants qui font faire un bond en arrière de 130 ans au coeur du Djurdjura dans cette région si attachante. http://www.kabyles.net/spip.php?pag...

Nous avons emprunté les photos à ce site remarquable à tout point de vue.

1 Message

  • L’enseignement français en Algérie. 1830-1962. 10 juin 2017 18:28, par COMERA

    Mon père est parti à 16 ans (en 1921) du fin fond de ses Pyrénées (Gavarnie) via l’école normale de BOUZAREA où il y restera 3 ans en internat, passant ses vacances scolaires au monastère (? - en Kabylie) -peu de finances + peu de moyens de locomotion à cette époque là, sauf à dos de bourricots-

    J’ai cru comprendre, que les établissements de France envoyaient les 1ers "élites" de leurs classes (ceux qui voulaient, j’espère) pour l’Afrique du Nord (jeunesse + aventuriers)... Mon père a choisi le BLED car le pays montagneux ne le dépaysait pas trop... de BOUZAREA au monastère = 3 H. de marche à travers le djebel montagneux, pas du tout dépaysé (quoique + sec l’été).

    J’aurais aimé savoir comment ils étaient encadrés depuis leurs départements en France, tous mineurs, via le port de Marseille pour prendre le paquebot "ville d’Alger" -arrivé au port d’Alger et via Bouzaréa... ? Mystère ? Aucun commentaire de la part de mes parents, dommage !

    Puis plus tard, ma mère est partie avec lui à ses 19 ans, après avoir réussi son "EPS" (instite) et ont eu un poste double dans diverses écoles primaires du BLED (à TINIMOUCHEN (entr’autre)- à TIZI-OUZOU, je crois) (l’orthographe est erronée, désolée) puis nommés à PERREGAUX (Oranie) où je suis née, puis à BLIDA (ALgérois) puis départ retraite d’HYDRA (ALGER) en 1961.... ouf, sans trop de dégâts, déménagement non pillé ni cadavre dans les contenaires !) J’aimerai en savoir + sur l’existence de ces jeunes partis à l’aventure en pleine brousse, seuls européens et très jeunes, sans aucunes commodités dans des régions où l’eau se fait rare en certaines saisons, ou les transports sont à dos de chameaux ou de bourricots ou 1 car bourré de burnous noséabons aux propriétaires quelques peu indélicats, crachant d’un bout à l’autre vers les vitres ouvertes (comme leur chameaux) imaginez la scène ! Pouah !

    Mon père logeait avec le garde forestier dans une maison en dur à 2 apparts. mais sans eau, ni électricité, ni chemin relativement correcte.... ! et le village était sur l’autre piton.. en face (descend et remonte).. mais lorsque maman a eu son poste avec lui, l’école était surveillait par le chef du village qui avait interdit aux chameliers de couper par la cour de l’école et de contourner le cimetière. A cette époque, elle était toute seule (mon père en Syrie - guerre) Le jeudi, elle prenait les filles du village (lire + écrire + couture + cuisine)... Bravo, ils ont eu du courage... !! Que nos jeunes actuels, reviennent un peu en arrière !


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