14 février 2011, par Alain Bentolila
Le linguiste met en garde contre les risques d’une alphabétisation dans les pays arabes qui crée une confusion avec la religion.
Ce ne fut pas le choix d’une langue nationale que l’on offrit au peuple algérien, c’est un nouveau joug qu’on lui imposa : la langue du religieux remplaça celle du colonisateur.
Alain Bentolila, linguiste
Lorsqu’ Emmanuel Todd rappelle que ce sont les progrès de l’alphabétisation qui, en Tunisie, en Égypte et sans doute bientôt ailleurs, portent une prise de conscience (...)