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Actualités ou Réflexions sur l’actualité.

Dernier ajout : 17 février 2022.


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Notes

[1] Pubiée le 13 octobre 2014 Consultable sur le site de Marianne, rubrique « Agora » (http ://www.marianne.net/Lettre-ouve...)

[1] Voir à ce sujet l’article le « parti » colonial, par Charles-Robert Ageron http://ldh-toulon.net/le-parti-colo...

[2] voir à ce sujet Le statut de l’Algérie et de ses habitants, par Jean Sprecher à http://ldh-toulon.net/Le-statut-de-...

[3] Un arbre des causes (arbre des faits) est un schéma se présentant sous la forme d’une arborescence, utilisé dans le domaine des risques professionnels pour mieux identifier a posteriori tous les faits nécessaires ayant abouti à un évènement indésirable (accident du travail, mais aussi défaillance d’un processus, etc.). Il s’agit donc surtout d’établir un diagramme de causes et effets.

[1] 1 Ou Imazighen (Amazigh au singulier).

[2] 2 Pour les anciens Grecs, tous les habitants du nord de l’Afrique, depuis les franges désertiques de l’ouest égyptien jusqu’au détroit de Gibraltar, les Colonnes d’Hercule, étaient des Libyens, nom probablement tiré de la tribu des Lebu vivant en Cyrénaïque ; vers le Sud, le monde libyque prenait fin là où débutait le pays des Noirs, ceux qu’ils appelaient les Ethiopiens (Aethiops : peau foncée).

[3] 3 La diversité linguistique illustre bien ce phénomène : tarifit (dans le Rif), tamazight (dans les Atlas), tachelhit (dans le sud marocain) tachaouit et taqbaylit ailleurs dans l’actuelle Algérie etc. C’est d’ailleurs par leur origine linguistico-régionale qu’ils s’identifient. Ainsi, les Rifains (Irifiyen ou Ichelhiyen), les Chaouîa (Chaouis) des Aurès (îchawiyen), les Kabyles (Iqbayliyen), les Touaregs (Ihaggaren) etc (Lefebure, 2008 et 2009). Pour ce qui est de l’écriture berbère on se reportera à Gabriel Camps (1978) et à Salem Chaker (sd-en ligne).

[4] 4 Texte exhumé par Aboulkacem El Khatir (2006).

[5] À cette interrogation proprement sidérante, son auteur répond dans ce verbiage propre à nombre de cuistres de l’africanisme français que : « Le « mythe » (lire berbère) néanmoins ne s’est pas construit ex nihilo, il s’inscrit dans un contexte plus large que celui de la colonisation qui lui a conféré sa prétention à la scientificité, et il répond à des déterminations contextuelles s’exerçant sur le long terme » (Bonté, 2009 : 1). Traduction du jargon en langage compréhensible : l’histoire millénaire des Berbères commença à être étudiée scientifiquement durant la période coloniale. Gilles Boëtsch (2006) a bien exposé certaines dérives « racialistes » berbéristes propres au XIX° siècle. Pour autant, est-ce parce que les auteurs de l’époque s’exprimaient avec des concepts et des mots aujourd’hui dépassés que les Berbères n’existent pas ?

[6] 6 Le Monde amazigh. n° 53, novembre 2004.

[7] La Grande Berbérie

[8] Tableau des établissements coloniaux français. Recensement des tribus d’Algérie, 1845.

[9] 120 Sur l’histoire de k dynastie alaouite, il sera utile de se reporter à Jacques Benoist-Méchin (1994).

[10] 121 Venus d’Arabie et originaires de la région de Yanbo. dans le Hedjaz, les Alaouites descendent de Hassan, fils de Fatima, elle-même fille du Prophète Mohammed et de Ali son gendre ; c’est pourquoi ils sont désignés sous le nom de Hassaniens. C’est sous le règne d’Abou Yakoub Youssef (1286-1307), le second sultan mérinide, que l’ancêtre des Alaouites arriva dans le Tafilalet qui devint le fief de la famille. En raison de leur installation dans cette région ils sont également désignés sous le nom de Filaliens.

[11] 122 Moulay Rachid est considéré comme le premier véritable souverain de la dynastie alaouite.

[12] 123 A l’exception de la Tijania, confrérie soufie fondée au début du XIXe siècle par AKmad ibn Idris qui au contraire soutenait le sultan. Cet ordre mystique musulman appliquant un sunnisme chaféite doit son nom à Abd al-Qadir al-Jilani, un prédicateur hanbalite renommé qui vivait au XVII° siècle à Bagdad (Awab, 1992 ; Sourdel, 1996).

[13] 124 Les renégats étaient des Européens convertis à l’islam. Sur les renégats, voir Barcolomé Bennassar (1989) et Jacques Heers (2001).

[14] 125 C’était un Berbère de la tribu Taâliba originaire de la région de Tipaza.

[15] 126 Charles Quint, successeur en 1518 de Ferdinand d’Aragon et qui fut élu en 1519 empereur germanique après la mort de Maximilien d’Autriche.

[16] 127 Pour ce qui est de la période ottomane en Algérie, voir entre autres Boyer (1970, Kaddache (1998 ce Shuval (2002).

[17] 128 Les Kouloughli étaient les métis des Turcs et des femmes Indigènes

[18] 129 II y eut également une composante religieuse dans cette révolte et elle fut incarnée par Mohamed Ameziane El Haddad au nom de la confrérie des Rahmania de Seddouk. Il fut déporté en Nouvelle-Calédonie.

[19] 130 Mokhrani faisait allusion aux décrets Crémieux. !

[20] 131 Abd el-Kader n’avait en effet contrôlé qu’une partie de l’Oranie où il n’avait d’ailleurs pas fait l’unanimité parmi [es tribus ; l’émir Khaled, petit-fils d’Abd el-Kader, officier français, ne fut pas un partisan de l’indépendance, mais de l’égalité des droits entre Européens et musulmans ; quant aux Oulémas, ils eurent des positions modérées.

[21] 132 Mohammed Harbi (1980) a bien mis en évidence le rôle de Messali Hadj dans la genèse des premiers mouvements indépendantistes algériens et cela dès les années 1920-1930, puis la manière dont le FLN le marginalisa. Il a décrit la féroce guerre que le FLN livra au MNA et l’élimination physique de ses militants, notamment en France, mettant ainsi à mal le mythe fondateur d’une unité des nationalistes contre le colonisateur français (Harbi et Stora, 2005).

[22] 133 Dans les années 1930, l’opposition Berbères-Arabes serai : faite à travers deux définitions, celle des « nationalistes-révolutionnaires » berbères et celle des « nationalistes arabo-musuirnans » (Chaker, 1987 : 16).

[23] 134 Arrêté, il s’évada en 1952 et trouva refuge au Caire où il fut bientôt rejoint par Aït-Ahmed et Mohamed Khider avec lesquels il fonda la « Délégation extérieure » du MTLD.

[24] 135 Amar Ouerdanc (1987) et (2003).

[25] 136 Dans les années 1949-1954, la crise entre les courants nationalistes algériens fut multiforme au sein du PPA et de l’OS. La police ayant démantelé l’OS en 1950-1951, les clandestins accusèrent le PPA, et notamment ceux qu’ils désignaient sous : le nom de « centralistes », à savoir les membres du comité central du parti, de les avoir abandonnés ou même trahis. Puis une autre crise opposa les « centralistes » à Messali Hadj qu’ils accusèrent de ne plus être en phase avec le nouveau contexte politique.

[26] 137 Saïd Sadi leader du RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie) parti kabyle.

[27] 156 Le problème fut encore complique par le fait que bien des dirigeants partisans de la politique de i’arabité étaient des Berbères arabisés, ainsi les anciens présidents Houari Boumedienne, Chadli Benjedid ou Liamine Zeroual. Nous touchons là au cœur du problème qui est celui de l’arabisation des Berbères, Ainsi, certaines tribus des Aurès qui n’ignorent pas qu’elles sont d’origine berbère sont aujourd’hui arabisées comme les Bouazid, les Ouled si Ahmed Benameur, les Ouled Dcrradj ou les Béni Tazaght etc.

[28] 157 II avait pourtant défendu la ligne de l’union du courant nationaliste et abattu certains berbérophones qui refusaient de la suivre.

[29] 158 « La poussée islamiste qui au Maghreb, se conjugue avec arabisme, contraint les autorités à une surenchère islamisante et arabisante » (Chaker, 1989 : 2).

[30] 159 Au mois de février 2003, l’association Aurès El-Kahina érigea une statue de la Kahina au centre de la ville de Baghaï.


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