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Un peu d’histoire

Dernier ajout : 28 mars 2014.


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Notes

[1] Ou intempéries. En janvier 1846, la colonne du général Levasseur, prise dans une tempête de neige au sud de Sétif, laisse 150 morts de froid. Les témoins parleront d’un véritable épisode de la retraite de Russie.

[2] La prise de Zaatcha, le 2 décembre 1852, aurait fait 2 300 victimes, hommes, femmes, enfants, selon le colonel Pein (Lettres familières sur l’Algérie).

[3] La liste des généraux et colonels français tués en Algérie est éloquente : généraux Damremont, Perrégaux, Bouscaren, Barrai, Géry, Fitzjames, de Caraman ; colonels Combes, Oudinot, de Maussion, Berthier, Illens, Montagnac.

[4] La colonisation de l’Algérie a par contre coûté très cher en vies humaines, suite essentiellement aux maladies et épidémies.

[5] Secrétaire.

[6] Charles de Mauprix, Six mois chez les Traras, Le Tour du Monde, Hachette, 1889.

[7] Il y aura quelques exceptions dues à la présence d’Abd el-Kader, qui à plusieurs reprises rendra même des prisonniers.

[8] Paul Raynal, L’expédition d’Alger. Lettres d’un témoin, SEGMC, Paris, 1930.

[9] Le Jeune Algérien, La Jeune Parque (Garnier Frères) ; réédité en 1981.

[10] Alors colonel et lieutenant-colonel.

[11] Khalifa de la France pour les tribus soumises de la vallée du Chélif, à la tête d’un goum de plus de 200 cavaliers.

[12] 760 selon un officier espagnol attaché à l’état-major de Pélissier

[13] Sans parler de l’arme atomique.

[14] Voir plus haut, chap. 13.

[15] Procès-verbaux et rapports, Paris, 1834, p. 333 et suiv.

[16] Ce qui ne se produira pas uniquement à Alger (où la mosquée Ketchawa est transformée en cathédrale Saint-Philippe) mais à Constantine, Oran, Blida, etc.

[17] Initialement place Royale. La statue du duc d’Orléans, fondue dans le bronze des canons turcs, y est érigée en 1845. Cette statue est aujourd’hui devant l’hôtel de ville de Neuilly.

[18] Le lettré, qui sait lire.

[19] Pluriel de taleb : les lettrés

[20] Congrégation religieuse.

[21] Poujoulat, Voyage en Algérie, op. cit., p. 17.

[22] Et de beaucoup d’autres. Boufarik sur le lieudit Souk el-Tenin, marché du lundi, ne comprenait aux origines qu’un marché, un puits, une kouba et quatre vieux trembles.

[23] La moitié seulement restera. 3 400 mourront rapidement.

[24] Soit 35222 Espagnols, 8 115 Italiens, 6040 Allemands, 8908 Anglo-Maltais, 882 Maltais.

[25] C’est à la fin de novembre 1843 que le 3e bataillon du 1er régiment de la Légion vient s’établir à Sidi Bel Abbés où Bugeaud a décidé « la création d’un poste ».

[26] Le centre de colonisation de Boufarik est créé par Clauzel le 27 septembre 1836.

[27] Tous ces villages ont été débaptisés après l’indépendance pour prendre souvent le nom d’un héros de la guerre. Ainsi Condé Smendou est devenu Zighout Youssef en mémoire de l’ancien commandant de la wilaya 2 tué en 1956 ; Bizot, Didouche Mourad, commandant de la wilaya 2 tué en 1955 ; Paul Cassaigne, Benab-delmalek Ramdane, tué le 1er novembre 1954.

[28] Bugeaud tente également de lancer, suivant une idée qui lui tient à cœur, une colonisation militaire « à la romaine ». Il ne sera pas suivi.

[29] Cette spoliation se poursuivra, avec d’autres modalités. En 1928, les colons d’un village des environs de Médéa demandent à l’administration d’augmenter la surface de leurs lots de terre et font intervenir leur député. La réponse du gouverneur général dit en substance : « Mon administration a demandé aux indigènes de la région de vous vendre leur terre de gré à gré. Ceux-ci ont obstinément refusé. Dans ces conditions, nous allons procéder à leur expropriation pour utilité publique. » Signé Pierre Bordes.

[30] Lettre du 1er juillet 1844 du général Bugeaud au procureur général Dubodau à Alger.

[31] Supprimés par Valée en mars 1839, rétablis par Bugeaud en 1841, les Bureaux arabes disparaîtront pratiquement après 1870, sauf dans les Territoires du Sud (ils étaient alors 41 plus 15 annexes).

[32] Expression du commandant Daumas, figure marquante des Bureaux arabes.

[33] Soit Alger, Oran, Constantine. Dans ce cadre les territoires dits civils, correspondant aux zones pacifiées et pénétrées par les Européens, y sont comme en métropole divisés en arrondissements et communes avec sous-préfets et maires nommés dans les petites communes. Les conseils généraux ne seront institués qu’en 1858 par Napoléon III. Les territoires militaires demeurent sous la férule complète des généraux et des officiers.

[34] Mesure adoptée le 27 avril 1848. En Algérie, les esclaves noirs étaient estimés à encore environ 18 000. Leurs maîtres arabes seront dédommagés.

[1] Urbain écrit ceci en post-scriptum de sa lettre à Lacroix du 12 février 1862, CAOM IX 3/175 : « Je lis à l’instant dans Le Moniteur de l’Algérie queLc. Moniteur universel contient une lettre de l’Empereur sur les questions qui préoccupent en ce moment l’Algérie. On se garde bien dédire dans quel sens a parlé l’Empereur. Mais le silence même en dit plus qu’ils ne le veulent. Dans deux jours tous les doutes seront levés. »

[2] Lacroix à Urbain, 8 février 1863, CAOM IX 4/134 ; dans la lettre suivante du 14 février, Lacroix confirmait : « Je suis en mesure de vous affirmer que c’est l’Empereur, l’Empereur lui-même, l’Empereur tout seul, qui a rédigé le hatti-sherif ; seulement avant de le publier, il l’a communiqué au maréchal Randon qui s’est borné à lui faire quelques observations sur des passages un peu trop hauts en couleur. La lettre était beaucoup plus raide, beaucoup plus absolue. L’Empereur a adouci quelques phrases [...]. Relisez votre brochure et placez en tegard la Lettre de l’Empereur. Jamais publiciste n’eut, à un tel degré, l’étrange bonheur de voir toutes ses idées adoptées et appliquées d’emblée par un chef d’État. Je crois le fait unique dans l’histoire politique. »

[3] Lacroix à Urbain, 8 février 1863, CAOM IX 4/134.

[4] Marcel Émerit, Les saint-simoniens en Algérie, 1941, p. 270-273.

[5] Anne Levallois, Les Écrits autobiographiques d’Ismayl Urbain, p. 74.

[6] Urbain à Lacroix, 14 février 1863, CAOM 1X3/177

[7] Le Moniteur universel du 7 février 1863

[8] C’est sans doute à cette occasion que le maréchal Pélissier le traita « de circoncis, de renard à la queue coupée », dont il avait juré « d’avoir la peau » (G. Spillmann rapporte ces qualificatifs sans autres précisions, Napoléon III prophète méconnu, 1972, p. 203). Il récidivera auprès du sénateur Forcade, et Lacroix qui fut informé de ces propos les rapporta à Urbain quelques semaines plus tard (Lacroix à Urbain, 26 avril 1863, CAOM 1X4/146

[9] Urbain à Lacroix, 14 février 1863, CAOM IX 3- Annie Rey-Goldzeîguer, Le Royaume arabe ou Algérie franco-musulmane . La politique algérienne de Napoleon III (1861-1870), p 236

[10] Jourdan, Le Siècle, 11 mars 1863- Urbain écrit la même chose à Lacroix le 17 février, CAOM 1X3/179

[11] Urbain à Lacroix, 14 février 1863, CAOM 1X3

[12] Urbain à Lacroix, 14 février 1863, CAOM 1X3

[13] Urbain à Lacroix, 14 février 1863, CAOM 1X3

[14] Extrait de la lettre d’un notable musulman, datée du 17 février, non signée, conservée dans un dossier de documents envoyés d’Alger sur les réactions à la lettre impériale. CAOM FM F/80 1806.

[15] 124. Urbain à Lacroix, 17 février 1863, CAOM IX 3.

[16] . Augustin Pavy, Mandements, ordonnances, lettres, circulaires, Archives de l’archevêché d’Alger, bibliothèque du centre diocésain des Glycines, Alger.Cette lettre fut publiée dans l’opinion nationale du 23 février 1863

[17] Urbain à Lacroix, 17 février 1863, CAOM IX 3

[18] Lacroix à Urbain, 8 février 1863, CAOM 1X4/134

[1] Saint-Arnaud à Randon, 13 octobre 1853, SHAT 1H 145.

[2] Randon à Saint-Arnaud, 25 octobre 1853, SHAT 1H 145.

[3] Randon au ministre, 25 mars 1854, SHAT 1H 146.

[4] Ministre au gouverneur général, minute du 21 avril 1854, SHAT 1H 147.

[5] Berbrugger à Urbain, 4 avril 1854, CAOM IX 32.

[6] De Neveu à Urbain, 20 avril 1854, CAOM 1X21.

[7] Pélissier fut nommé maréchal et fait duc de Malakoff. Mac-Mahon ne deviendra duc de Magenta qu’en 1859 pour ses services pendant la guerre d’Italie.

[8] 49. SHAT 1H 147.

[9] Berbrugger à Urbain, 25 juin 1854, CAOM, IX 32/38 et 39

[10] Id, nos 39, 40 et 41 des 15 et 20 juillet 1854.

[11] Urbain à Daumas, ministère de la Guerre, 10 juillet 1854, CAOM, 139 APOM 5 (dation Zoummeroff). Elle m’a été signalée par François Pouillon.

[12] Le maréchal Randon était protestant.

[13] De Neveu à Urbain, 5 août 1854, CAOM 1X21.

[1] Anne Levallois, Les Écrits autobiographiques d’Ismayl Urbain, p. 37

[2] Delord, Taxile (1815-1877), publiciste, rédacteur en chef du Charivari jusqu’en 1858, collaborateur du Siècle. Nommé en 1871 représentant du département du Vaucluse, il votera constamment avec la gauche.

[3] . L’Histoire du Second Empire par Taxile Delord parut en 1873, Librairie Germer Baillières, Paris. Le chapitre II du tome IV est largement inspiré de la note d’Urbain dont il suit la trame, le plan, l’argumentation et à laquelle il a emprunté de larges extraits.

[4] Taxile Delord reprendra cette idée sous cette forme : « L’intervention directe du pouvoir personnel n’avait pas été plus féconde en Algérie qu’ailleurs », tome IV, p. 96.

[5] 4. ARSMs 13738/130. -826-

[6] La Liberté, 1er février 1877.

[7] La Liberté, 29 juin 1876.

[8] Des origines à 1914, tome 1, avec la collaboration de Jean Meyer, Jean Tarrade, Annie Rey-Goldzetguer et Jacques Thobie.

[9] Bayart J.-R, Les études postcoloniales. Un carnaval académique, Karthala, 2010, p. 6. Akhil Gupta que cite J.-R Bayart distingue « post-colonial », ce qui vient chronologiquement après la colonisation, et « postcolonial », ce qui procède du fait colonial, sans distinction de temporalité.

[10] Jean Mambrino, Le Mot de passe, Paris, José Corti, 1987. -830-

[1] Le communiste utopique Étienne Cabet (1788-1856) avait publié en 1842 un roman philosophique intitulé Voyage en Icarie.

[2] Maréchal Randon, Mémoires, Paris, Lahure, 1875-1877, t. I.

[3] Eugène Fromentin, Une Année au Sahel, 1859, rééd. Paris, Le Sycomore, 1981.

[4] Charles-Robert Ageron, "Un mythe politique français : Abd el-Kader, souverain d’un royaume arabe d’Orient", dans Politiques coloniales au Maghreb, Paris, PUF, 1972.

[5] Selon l’expression du capitaine Hugonnet, Souvenirs d’un chef de bureau arabe, Paris, Michel Lévy, 1858.

[6] L’Algérie pour les Algériens (1861) et l’Algérie française. Indigènes et immigrants (1862).

[7] Napoléon III à Pélissier, le 1er novembre 1861

[8] Lacroix à Urbain, le 14 décembre 1862.

[9] Id., 10 décembre 1862

[10] Lapasset à Urbain, 10 février 1863.

[1] Mémoires de Mac Mfthon. Souvenirs d’Algérie, publiés par le comte Guy de Miribei, p. 27S.

[2] Mac-Manon, op. cit., p. 282 et seq.

[3] Cité par Augustin Bernard, Histoire des colonies françaises. t. II, p. 338.

[4] Marcel Emerit, Les Saint-Simonitns en Algérie, p. 250.

[5] Cité par Augustin Bernard, Histoire des colonies françaises, t. II, p. 342.

[6] Lacroix à Urbain, 19 juillet 1862 dans Emerit, Les Saint-Simoniens en Afrique, p. 267

[7] Lacroix à Urbain. 10 Octobre 1862 dans Emerit, op. cit., p. 264.

[8] Lacroix a Urbain, « février 1863, Ibid.. p. 206.

[9] (2) Ibid., p. 261.

[10] Le professeur Emerit l’a démontré en confrontant les textes d’Urbain et de Napoléon III. Op. cit., p, 270-272.

[11] Cité par À. Bernard, Histoire de la colonisation française », T. II, p. 346-347.

[12] Lapasset à Urbain, 16 décembre 1864. Cité par Urbain , op. cit, p 283.

[1] Charles André Julien : Histoire de l’Afrique du Nord (Pion)

[2] Cf. André Julien, ouvrage cité.

[3] E. F. Gautier : Les Siècles obscurs du Maghreb (Payot)

[4] Mohammed Cherif Sahli : Décoloniser l’histoire (François Maspero).

[5] S. Gsell - G. Marçais - G. Yver : « Histoire de l’Algérie »,

[6] E. F. Gautier « Les Siècles obscurs du Maghreb ».

[7] Voir ; Le « Jeune Algérien », du même auteur


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