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Du Tizivert aux Miages : les campagnes de la conquête de la Kabylie 1851-1857 à travers deux livres passionnants

vendredi 12 octobre 2012, par Collectif.

Du promontoire que vous avez gravi la vue porte loin vers l’Akfadou jusqu’à Yemma Gouraya, vers Redjaouna sur les hauteurs de Tizi-Ouzou et les Ouadhias…. Le paysage qui s’offre change le regard de ceux qui ont fait l’effort de grimper à la recherche de la vérité.

À quand une cordée d’anciens combattants de l’ALN et de l’armée française, encadrée par des jeunes gravissant le Tizivert ? Une étape haute en symbole entre nos deux pays, qui réconcilierait les cœurs. De quoi bâtir un monde plus fraternel.

Le vent qui souffle là-haut a caressé les Miages : il est porteur d’un message de paix.Il vivifie les coeurs et purifie les sentiments.


Depuis que j’ai renoué fin 2004 de façon confiante avec les habitants de la région de Bouzeguène pour mettre une touche finale au livre « Des Miages aux djebels. Notre guerre d’Algérie. 1956-1962 », via le site, je conserve le contact avec la région. Bien des villageois s’expriment sur le forum, une source d’enrichissement mutuel qui permet d’avancer sur le chemin de la connaissance et donc de la compréhension.

Il m’arrive bien entendu de consulter les sites de la région. C’est ainsi que j’ai découvert dans « Kabylie news » l’article du 29 juin de Belkacemi Mohand Said, « L’ascension de Tizivert 2012 dans la fraternité, convivialité et le recueillement ». Une occasion pour moi de découvrir le passé d’une région pour laquelle j’ai beaucoup d’affection et de chercher à en savoir plus. http://tizivert.voila.net/tizivert2...

J’ai fini par dénicher dans un premier temps le livre témoignage « Récits de Kabylie. Campagne de Kabylie 1857 » écrit par Émile Carrey. Un reportage sidérant sur l’expédition militaire qui va parachever la conquête de la Kabylie entreprise une dizaine d’années plus tôt et aboutir à la soumission des tribus de la Haute Kabylie dont le destin va basculer.

Merci Mohand de m’avoir mis sur le chemin du Tizivert.

Au cours de mon travail d’édition, je me suis souvenu d’un article présenté dans l’Écho de Bouzeguène N° 8 voir http://lavoiecherif.miages-djebels.... « L’invasion des At Ydjar par l’armée coloniale en 1852 » [1]. C’était un extrait du livre de Nil Joseph Robin « L’histoire du Cherif Bou Bar’la » que mon ami Chérif Messaoudène présentait ainsi :

« La rédaction de Echos de Bouzeguene propose à ses lecteurs un texte inédit traitant d’une phase importante de l’histoire de la région qui nous éclaire un peu plus sur un pan de l’histoire de At-Idjeur méconnue du grand public : l’invasion des At-Idjeur - Bouseguene - par l’armée coloniale française en 1852 [2]. relatée dans un livre publié en 1882 par le commandant Joseph Nil Robin. Nous espérons en publiant ce texte, apporter une modeste contribution à la connaissance d’une partie de notre histoire sanglante et douloureuse.

Ce témoignage d’un militaire de l’armée coloniale qui avait participé à cette expédition permettra notamment à notre jeunesse de s’imprégner des conditions très difficiles vécues durant cette période par nos aïeux. Outre les villages détruits, des oliviers et figuiers coupés et des guerriers tués, les exactions et les humiliations de tout genre n’avaient épargné personne. L’auteur, malgré son mépris et son flagrant parti pris, n’avait pas pu occulter le courage et la bravoure de nos ancêtres face aux divisions d’Alger et de Constantine, sous le commandement du gouverneur général, le général Randon. Cent cinquante-six ans après ces événements meurtriers, Échos de Bouzeguène rend un vibrant hommage à ces martyrs extirpés d’une mémoire oublieuse. Une pensée toute particulière à tous les At-Idjeur qui avaient vécu ces journées tragiques...Chérif MESSAOUDENE »

De façon inattendue, via le Canada, j’ai trouvé ce document exceptionnel et passionnant. L’auteur sous le prétexte de la poursuite du Chérif Bou Bar’la relate les conditions de la conquête de la Grande Kabylie de 1851 à 1857 et étaye les réalités du moment par des documents de première main. Une partie du livre se déroule à Bouzeguène où le Cherif Bou Bar’la avait même construit une maison.

Ces deux récits sont prégnants et bouleversants. Ils relatent sans fard, les méthodes employées pour conquérir et soumettre les montagnards valeureux de la région. Celles-ci éclairent d’un jour cru les violences dont était capable la France d’alors qui cheminait à pas lents vers la démocratie. Les brutalités et l’inhumanité en effet n’ont pas été exercées qu’en Algérie : il n’est qu’à voir le sort réservé aux Communards par les Versaillais en 1871...


Pendant plusieurs mois, en préparant ces documents, j’ai été à l’unisson des marcheurs du Tizivert. Leur démarche va initier des reflexion. Nous avons de quoi alimenter un captage d’où sourdra un courant de franche amitié. Vive le site ! http://tizivert.voila.net.

Du promontoire que vous avez gravi, la vue porte loin vers l’Akfadou jusqu’à Yemma Gouraya, vers Redjaouna sur les hauteurs de Tizi-Ouzou et les Ouadhias…. Le paysage qui s’offre change le regard de ceux qui ont fait l’effort de grimper à la recherche de la vérité.

À quand une cordée d’anciens combattants de l’ALN et de l’armée française, encadrée par des jeunes gravissant le Tizivert ? Une étape haute en symbole entre nos deux pays, qui réconcilierait les cœurs. De quoi bâtir un monde plus fraternel.

Le vent qui souffle là-haut a caressé les Miages : il est porteur d’un message de paix. Il vivifie les coeurs et purifie les sentiments.


Plutôt que de présenter des extraits de chaque livre, voici leur table des matières.

HISTOIRE DU CHERIF BOU BAR’LA par Nil Joseph ROBIN

-TABLE DES MATIERES

- CHAPITRE PREMIER Apparition du cherif Mouley Mohamed ben Aoud et insurrection du Dira. Principaux faits accomplis de 1845 à 1849. - Le cherif Mouley Brahim.
- CHAPITRE II Aparition de Bou Bar’la. - Razzia sur Ben Ali Cberif. – Combat de Selloum. - Insurrection des tribus de lOued-Sahel. – Attaque de Bougie. Opérations de la colonne du général Camou.
- CHAPITRE III Bou Bar’Ia se fixe dans les Beni-Sedka. - Il fomente l’insurrection dans les Guechtoula, les Maatka, les Flissa-, les Nezlioua. - Sortie du capitaine Péchot. - Des colonnes d’observation sont envoyées à Ben- Haroun et dans le Sebaou. - Combats livrés par cette dernière. - Expédition du général Pélissier.
- CHAPITRE IV Bou Bar’la essaie de franchir le Djurjura. - Il fait un coup de main sur les Beni-Meddour. - Le Cherif enlève les villages d’Agueinoun et de Tifra et soulève plusieurs tribus de Bougie. - Répression exercée par le général Bosquet. - La colonne qu’il commande est assaillie par une tourmente de neige. - Soumission de Si El-Djoudi, qui est nommé bach-agha des Zouaoua. - Bou Bar’la est blessé dans un combat à El-Boteha.
- CHAPITRE V Affaire de M. David avec les insurgés des Beni-Mellikeuch. - Réapparition de Bou Bar’la dans cette tribu. - Coup de main de Bou Bar’la sur les Béni-Abbès. - Le Cherif retourne aux Oulad-Aliou-Iloul et fait des démonstrations du côté de Dra-el-Mizan. -Note sur Si El-Hadj Amar. - Si El-Djoudi lutte pour étendre son autorité. - Bou Bar’la attaque les Beni-Ouakour. - Le chikh des Beni-Abbès Hammou Tahar ou Taja est fait prisonnier et livré à Bou Bar’la. - Soumission des Beni-Sedka. - Selloum accueille le Cherif, - Bou Bar’la met Hammou Tahar à mort. - Le Cherif s’établit aux Beni-Idjeur.
- CHAPITRE VI Bou Bar’la se fait construire une habitation à Amr’endas, dans les Beni-Idjeur. - Mort de Mouley Brahim. - Construction du bordj de Tazmalt. - Bou Bar’la soulève les Beni-R’obri et les Beni-Djennad. - Le capitaine Volff est envoyé à Mekla.- Affaires du 2 et du 7 avril, le Cherif est grièvement blessé. – Affaire du 3 mai, soumission des Beni-R’obri. - Soumission des Zouaoua.
- CHAPITRE VII Le Gouverneur général marche contre les. Beni-Djennad avec une colonne, - Fuite de Bou Bar’la. - Combat d’Ar’erib du 4 juin, soumission des Beni-Djennad. - Marche de la division de Mac-Mahon, combat des Beni-Hassaïn du 4 juin. - Jonction des deux colonnes et marche vers le Haut-Sebaou.
- CHAPITRE VIll La colonne se porte au Sebt des Beni-Yahia, - Combats du 17 et du 20 juin. - Soumission des Beni-Menguellat. - Fuite de Bou Bar’Ia aux Beni- Yenni. - Soumission des Beni-Raten. - La colonne se transporte à Timezguida. - Soumission des Beni-ltourar. - La colonne descend dans la vallée du Sebaou..
- CHAPITRE IX Le gouverneur général marche sur les Beni-Idjeur -Combats du 30 juin, du 1 et 2 juillet - Soumission de Beni-Idjeur, - Dislocation des colonnes, - Mort de Bel-Kassem ou Kessi, - Investiture des chefs indigènes
- CHAPITRE X Bou Bar’la quitte les Beni-Yenni pour retourner aux Beni-Mellikeuch. Sa mort.
- APPENDICE Alger. 1884 — Typographie Adolphe Jourdan.

Pour lire le livre, cliquer sur la photo ci-dessous. Bonne lecture.

PDF - 2.2 Mo
HISTOIRE DU CHERIF BOU BAR’LA par Nil Joseph ROBIN

RÉCITS DE KABYLIE CAMPAGNE DE 1857 Par Emile Carrey

TABLE DES MATIERES

- CHAPITRE PREMIER . De la Kabylie.- 2. Organisation de l’armée expéditionnaire.- 3. D’Alger aux camps. - 4. Camps de Sikhou-Meddour, de Hamia, d’Abid-ChambalI. De la Kabylie. II Organisation de l’armée expéditionnaire. III. D’Alger au camp. IV. Camps de Sikhou-Meddour, de Hamis, d’Abid-Chambal.
- CHAPITRE II. 1. Attaque et ascension des montagnes des Beni-Raten. - 2. Division Mac Mahon. -3. Division Jusuf. – 4. Division Renault. -5. Camp de Tighilt El-had-AIi. - 6. Combats du 25. - 7. Soumission des Beni-Raten. I. Attaque et ascension des montagnes des Beni-Raten. II. Division Mac Mahon. III . Division Jusuf. IV. Division Renault. V. Camp de Tighilt-el-Had-Ali. VI. Combats du 25 mai. VII. Soumission des Beni-Raten.
- CHAPITRE III. 1. Soumission des Beni-Fraoucen, Beni-Bouchaïb, Bcni-Khellili, Beni-Roubri, Beni-Douella, Beni-Setka, Beni-Mahmoud. - 2. Fort, et route de Souk-el-Arba. - 3. Camp de Souk-el-Arba. - 4. Fort- Napoléon. - 5. Route de Tizi-Ouzou au fort Napoléon. I. Soumission des Beni-Fraoucen, Beni-Bouchaib, etc. II Fort et route de Souk-el-Arba. III. Camp de Souk-el-Arba. IV. Fort-Napoléon. V. Route de Tizi-Ouzou à Fort-Napoléon.
- CHAPITRE IV. 1. Opérations militaires du 24 juin. - 2. La tribu des Menguillet. Combat d’Ichériden. - 4. La tribu des Beni-Yenni. – 5. Ascension du pays des Beni-Yenni. - 6. Prise des villages yenni. I. Opérations militaires du 24 juin. II. La tribu des Menguiliet. III. Combat d’Ichériden. IV. La tribu des Beni-Yenni. V. Ascension du pays des Beni-Yenni. VI. Prise des villages yenni.
- CHAPITRE V. 1. Les villages des Béni-Yenni.-2. Les faux monnayeurs d’Ait-el- Arba.- 3. Nos alliés les Beni-Raten, Fraouçen, etc. – 4. Pillage, destruction et incendie d’Ait-el-Hassem. I. Les villages des Beni-Yenni. II Les faux monnayeurs d’Ait-el-Arba. III. Nos alliés les Beni-Raten, Fraouçen, etc. IV. Pillage, destruction et incendie d’Ait-el-Hassem.
- CHAPITRE VI . 1.Camps d’Ait-el-Hassem et d’Ait-el-Arba. – 2. Prise de Taourirt-el- Hadjaj. - 3. Division Mac Mahon. - 4. Prise d’Aguemoun-Isen. - 5. Soumission des Beni-Yenni ; - Ouassif ; - Boudrar ; - Menguillet ; - Ataff ; - Akbile ; - Bouyoucef ; - Zaoua ; -Ben-Akache ; -Yahia. I. Camps d’Ait-el-Hassem et d’Ait-el-Arba. II. Prise de Taourirt-el-Hadjaj. III. Division Mac Mahon. IV. Prise d’Aguemoun-Isen.
- CHAPITRE VII . 1. Corps d’observation. - 2. La division Maissiat au col de Chellata. 3. - La colonne Marmier chez les Beni-Abbès. 4. - La colonne Dargent chez les Beni-Mansour. - 5. La colonne Drouhot dans la vallée de Boghni. 1. Corps d’observation. II. La division Maissiat au col de Chellata. III. La colonne Marmier chez les Beni-Abbès. IV. Colonne d’Argent chez les Beni-Mansour. V. La colonne Drouhot dans la vallée de Boghni.
- Chapitre VIII .
- 1. Mouvements des divisions Renault, de Mac Mahon, Jusuf et des contingents kabyles. - 2. Camp de Djemma-el-Korn. - 3. Opérations des divisions et des contingents. -4- Aspect général du pays. - 5. Invasion des territoires des dernières tribus insoumises. - 6. Les contingents kabyles au combat. I. Mouvements des divisions, de la cavalerie et des contingents. II. Camp de Djemma-el-Korn. IlI. Opérations des divisions et des contingents. IV. Aspect général du pays. V. Invasion des territoires des dernières tribus insoumises. VI. les contingents kabyles au combat.
- CHAPITRE IX. 1. Combats du 11 juillet. - 2. Prise de Lalla-Fathma et de la smala des Illilten. - 3. Les prisonniers au camp de Tamesguida. -. Soumissions des Beni-Ithouragh, Illilten, Illoula-ou-Malou, Idjer. I. Combats du 11juillet. II. Prise de Lalla-Fathma et de la smala des Illilten. III. Les prisonniers illilten au camp de Tamesguida. IV. Soumissions des Beni-Ithouragh, lllilten, Illoula-ou-Malou, Idjer.
- CHAPITRE X. 1. Dissolution de l’armée expéditionnaire. - 2. Départ de Tamesguida. -3. Passage à travers la grande Kabylie. -4. Fort Napoléon. - 5. Passage à travers la basse Kabylie. - 6. Embarquement à Dellys. - 7. Arrivée à Alger. - 8. Examen de la campagne et de ses résultats. I. Dissolution de l’armée expéditionnaire. II Départ de Tamesguida. III. Passage à travers la Kabylie. IV. Fort-Napoléon. V. Passage à travers la basse Kabylie. VI. Embarquement à Dellys. VII. Arrivée à Alger. VIII. Appréciation de la campagne et de ses résultats.

Pour lire, le livre, cliquer sur la photo ci-dessous. Bonne lecture.

PDF - 3 Mo
RÉCITS DE KABYLIE CAMPAGNE DE 1857
Par Emile Carrey

Notes

[1] Il s’agit d’une erreur. Il faut lire 1854 comme cela ressort de la lecture du livre de Nil Joseph Robin

[2] Il s’agit d’une erreur. Il faut lire 1854 comme cela ressort de la lecture du livre de Nil Joseph Robin

4 Messages de forum

  • Tout ce sang versé pour rien !

    La meilleure solution pour l’avenir aurait été, dès 1830, de convertir par la force militaire les musulmans qui étaient alors psychiquement subjugués et fascinés par la puissance politique, économique, intellectuelle et militaire du Conquérant français. Et, bien sûr, de leur donner des droits identiques aux François.

    Une minorité importante de chrétiens (sinon une dans la population autochtone de l’Algérie, et c’est le destin de l’Algérie qui était transformé. Indépendante, l’Algérie serait aujourd’hui une importante et riche puissance de l’Europe avec des perspectives grandiose qu’elle peut exploiter aujourd’hui.

    Mais les Français avaient-ils la force psychique de convertir des Musulmans, alors que, par la Révolution française de 1793, avaient rompu, dans des flots de sang, avec son passé chrétien ? Non, bien sûr.

    En outre, la France, comme tout l’Occident, traversait une phase de développement vertigineux sur tous les plans, qui lui donnait un sentiment d’orgueil et de supériorité sur les peuples colonisés.

    Donc, dès le départ, l’impasse était totale de tous côtés, propice à une destinée tragique.

    Vous avez raison. Les populations algériennes conquises n’ont pas eu l’exclusivité des atrocités françaises, puisque la France les a d’abord expérimentées sur son propre peuple : « dragonnades » contre les Protestants par Louis XIV, extermination de la population Vendéenne par la Révolution française, etc. C’était l’esprit de l’époque. Aujourd’hui, nous sommes devenus des agneaux. Mais cela peut changer.

    Aujourd’hui que faire ? Il faut être conscient de tout cela. Quant à la repentance, il ne faut surtout pas en avoir, car tous les peuples, surtout les plus grands qui ont eu un destin mondial (Occident, Islam, etc.) ont commis les plus grandes atrocités.

    L’Algérie a-t-elle demandé pardon aux millions d’esclaves d’Afrique Noire dont elle a profité lorsqu’elle faisait partie de la Nation de l’Islam, du 8ème siècle jusqu’en 1830 ? A-t-elle indemnisé leurs descendants (ils n’en existe pas, ayant été exterminbés pour la plupart, et les plus belles femmes absorbées dans les harems) ?

    Du sang versé pour rien ? disais-je au début. Même les expériences douloureuses nous apportent du positif. N’est-ce pas, dit-on, d’anciens officiers de l’Armée française qui, en 1990, ont sauvé l’Algérie de la Barbarie islamiste ?

      • (Au cours de mon travail d’édition, je me suis souvenu d’un article présenté dans l’Écho de Bouzeguène N° 8 voir http://lavoiecherif.miages-djebels.... « L’invasion des At Ydjar par l’armée coloniale en 1952 ». C’était un extrait du livre de Nil Joseph Robin « L’histoire du Cherif Bou Bar’la » que mon ami Chérif Messaoudène présentait ainsi :) -

      D’abord, je vous signale une coquille à corriger : (... par l’armée coloniale en 1952). Vous voulez dire certainement en 1852 !

      Je tiens aussi à apporter une précision de taille : L’article énoncé ci-dessus est une "copie-collé" d’un extrait de "l’histoire du chérif Boubaghla" relatée par N.J. ROBIN. Il faut lire tout le livre pour se rendre compte qu’il y a eu une mauvaise interprétation de date. Le présentateur de l’article a négligé la succession des événements, pourtant la chronologie est bien claire tout au long du récit.

      "Les Béni-Idjer n’ont pas été envahis en 1852".

      Contrairement au reste de la Kabylie, l’invasion des Béni-Idjer par l’armée coloniale a eu lieu beaucoup plus tard, précisément le 29 juin 1854, lors de la campagne du Djurdjura dirigée par le général Randon.

      Il y a lieu de relire entièrement l’ouvrage afin de suivre le cours des opérations initiées par l’armée coloniale et aussi s’informer exactement de la chronologie des événements.

      La mémoire sauvegarde l’histoire. La confusion n’est point permise.

    • C est très gentil de vouloir faire de nous des européens, force de constater que ceux qui sont chez vous sont perdus et marginalisés , ils ont évolué avec la même mentalité avec laquelle ils étaient arrivés . Quant à nous qui sommes restés au soleil nous nous considérons comme Africains avec toutes ses composantes , notre Africanite est immuable, nos priorités sont autres , notre climat est autre et nous nous aimons ainsi . Veuillez développer votre pays sans nous , quand vous serez comblés et heureux nous y penserons s il y y’a lieu de vous suivre mais pour l instant balayez devant votre porte et oubliez nous. Je ne vous remercierai jamais assez de votre compassion , mais dans la vie tout est relatif.


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