15 février 2011, par Philippe Broussard
Abdelkader Haroune, commissaire de police, a créé récemment une association nationale pour ces fils et filles d’une histoire déchirée. Un parcours atypique.
Longtemps, il a gardé le silence. En famille, devant les amis, le sujet était tabou. Il fallait taire ce conflit fratricide, ne rien dire, ne rien faire qui ravive les douleurs de 1962 ; l’Algérie, la guerre, le départ.
Abdelkader Haroune, 45 ans, sentait bien que son père, patriarche à l’ancienne, souffrait de ce déchirement. Le mot lui-même (...)