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Otage d’Amirouche

samedi 22 novembre 2008, par René ROUBY

Otage d’Amirouche
- Témoigner pour le souvenir.
- 114 jours dans le maquis de Kabylie pendant la guerre d’Algérie.

par René ROUBY.


Jeune instituteur dans l’Algérie alors en guerre, René Rouby ne se doutait pas que l’aventure qu’il allait vivre en Grande Kabylie, allait faire de lui un « miraculé ». En effet, enlevé par un commando de fellaghas aux ordres du terrible et très cruel colonel Amirouche, ce lozérien de 18 ans endura un véritable martyre.

Dans un récit sobre et émouvant il porte témoignage des souffrances que ses camarades et lui ont subies tout au long de ces 114 jours de captivité. ISBN 978-2-7025-1219-7

Sans haine ni rancune René Rouby fait de son récit un devoir de mémoire et de vérité pour tous ceux qui ont vécu cette période tragique et douloureuse de notre histoire, qui "ont subie et qui ne peuvent "oublier.

Dans cette nouvelle édition, il approfondit son témoignage pour la mémoire, pour le Souvenir, grâce en particulier à quatre de ses compagnons auprès de qui il a pu retrouver de nouvelles informations. Le témoignage d’un des fils de Mira chef kabyle successeur d’Amirouche apporte une nouvelle donne à l’ouvrage et va dans le sens d’une nouvelle histoire avec l’Algérie.

L’auteur reste sensible à tout de qui rapporte à ce pays. Les différents débats qui ont surgi ici ou là à propos de la torture et des sévices l’ont amené à témoigner, grâce à son livre et à de nombreuses conférences, qu’il continue de donner, sur la souffrance endurée par des hommes et par des femmes à la fois victimes et témoins du drame algérien.

De son précédent ouvrage il semblerait que son message de paix et de pardon soit entendu… Ecrire pour raconter, non pour juger mais pour expliquer….

René ROUBY

Voir le site de rené ROUBY http://roubyotagealgerie.monsite.wa...

livre publié aux éditions LAVAUZELLE BP N° 8 87350 PLAGNOL.

ISBN N° 2-7025-1219-4


René Rouby est né en 1940 à la Canourgue (Lozère). Jeune civil Parti en Algérie en 1958 au titre d instructeur du plan de scolarisation de l Algérie, il en revient après quatre mois de captivité dans un camp du FLN qu il raconte dans ce livre.

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47 ans après.

Engagé volontaire dans le service aviation de 1959 à 1962, et après des études d infirmier à Clermont-Ferrand, il devient cadre de direction dans un établissement d éducation spécialisée dans près de Compiègne.

Aujourd’hui en retraite, il participe au devoir de mémoire et de souvenir sur la guerre d Algérie, notamment à partir du groupe 162 de la Fédération André Maginot, en témoignant par l’écriture et par des conférences.

Pour cela il a été fait le 21 janvier 2006 chevalier dans l Ordre National du Mérite. Cet ouvrage est le troisième qu il propose aux lecteurs.


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Les 14 survivants receuillis par le 6° Hussard de Yakouren et évacués sur l’hôpital de Tizi-Ouzou

Les 14 rescapés à l’hôpital de Tizi-Ouzou. Debout, de gauche à droite : Ledoux Marcel, De Angelis Louis, Anton Edouard, Dubois Camille, Sauvage Gilbert, Costard Louis, Koeppel Raymond.

Assis de gauche à droite : Piccard Maxime, Raunier Maurice, Rouby René, Bonnet Robert, De Gaillande Pierre, Devesta Ingenio, Gauga François.

3 Messages de forum

  • Otage d’Amirouche 10 avril 2011 19:18, par Amine Si Ahmed

    la France était un pays violeur d’un pays et d’un peuple, de maisons, d’hommes,de femmes et d’enfants.Si les français étaient restés chez eux,les algériens n’auraient jamais traversé la méditerranée pour faire du bien ou du mal à ces mêmes français.Les algériens n’avaient pas inventé le corps de légionnaires, pires criminels de droit commun,transformés en honorables soldats pour défendre la "grandeur" de la France, quitte à raser sans état d’âme des villages entiers pour pacifier. Un violeur n’a aucun droit de juger la réaction du violé ! Qu’était Amirouche qui se défendait à sa manière chez lui dans la totale clandestinité avec des fusils de chasse rouillés, par rapport à Lucien de Montagnac l’envahisseur violeur ?

    Lucien de Montagnac (1 siècle après la blague de 1789)appelée révolution :  "Qui veut la fin veut les moyens . Selon moi, toutes les populations qui n’acceptent pas nos conditions doivent être rasées, tout doit être pris, saccagé, sans distinction d’âge ni de sexe : l’herbe ne doit plus pousser où l’armée française a mis le pied. Si vos tendres cœurs saignent d’anéantir tout ce qui résiste, entassez hommes, femmes et, enfants sur des bâtiments de l’Etat , et expédiez-moi tout cela aux Iles Marquises, ou ailleurs. Tuez ou exportez ainsi quelques tribus, et je vous réponds que les autres se défendront contre ce fantôme qui les terrifie. " Triste inspirateur des ignobles assassins du 8 mai 1945. Le pays de De Montagnac , de Pétain ,de Papon, Massu,… donne des leçons à Guedhafi-un enfant de cœur par rapport aux légionnaires !

    • Otage d’Amirouche 27 octobre 2012 17:51, par Roger KIRSCHER -

      Votre rage primaire obscurcit votre jugement de façon attristante - Je pense que vous n’avez pas vécu les années de guerre - beaucoup trop jeune, trop sectaire. Il serait bon que vous arriviez à entrevoir toute la complexité, toute la diversité de ce qu’il s’est passé. Le colonialisme est malheureusement un phénomène généralisé au cours de l’histoire. Au 19° siècle l’oeuvre des nations européennes - ce fut aussi le cas des invasions arabes au 7° siècle islamisant l’Afrique du Nord par la terreur et la conversion forcée. Au cours de tous les siècles, ces luttes pour la suprématie et l’exploitation ont existé. Cela n’enlève rien à la barbarie des colonisateurs ni ne justifie cela. Mais svpl. un peu de recul, un de réflexion, sans jugements abrupts, excessifs, injurieux .Métropolitain, j’ai été instituteur bachelier dans le Tell puis le Dahra de 1949 à 1959 et de 1959 à 1964, inspecteur primaire dans l’Orléansvillois (willaya 4) (condamné à mort l’OAS en 1962, année où elle a exécuté les 6 enseignants à El Biar, dont Max Marchand mon patron direct) - En 1962 confirmé sur mon poste d’I.P. sur ordre de mission de Mohamedi Saïd du Bureau Politique du FLN. Par ailleurs, je ne pense pas qu’égorger de jeunes instituteurs venant de France pour enseigner soit un acte justifiable - Cela ne porte pas bonheur à l’indépendance naissante Mes anciens élèves devenus septuagénaires m’écrivent encore aujourd’hui, ils ne nous crachent pas dessus comme vous le faites.


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